Wilhelm von Humboldt an Johann Friedrich Carl Gericke, 14.08.1834<idno type="BBAW">354</idno> Wilhelm von Humboldt: Online-Edition der sprachwissenschaftlichen Korrespondenz Frank Zimmer Editor Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften (BBAW) Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0) Grundlage der Edition: Ehem. Preußische Staatsbibliothek zu Berlin, gegenwärtig in der Jagiellonen-Bibliothek Krakau, Coll. ling. fol. 53, Bl. 136–137 S. 221 Domis, Hendrik Jacob Elliot-Murray-Kynynmound, Gilbert, 1. Earl of Minto Elliot-Murray-Kynynmound, Gilbert, 2. Earl of Minto Raffles, Sir Thomas Stamford Raffles, Thomas Stamford: The History of Java (London: Black, Parbury, and Allen 1817) J’ai pris la liberté de Vous écrire ... il y a peu de temps … Humboldt, Wilhelm von Tegel Gericke, Johann Friedrich Carl Schreiberschrift Javanisch Malayisch FS 21. Januar 2015 in Bearbeitung
A Monsieur Gericke, Membre de la Sociéte des arts et des sciences de Batavia à Batavia
Tegel, ce 14 Aout, 1834.

J’ai pris la liberté de Vous écrire, Mr., il y a peu de temps. Mais j’ose assez comte compte sur Votre indulgence pour Vous addresser encore de nouveau ces lignes aujourdhui.

Vous Vous souvenez certainement, Monsieur, que le célèbre Raffles  rapporte donne dans son histoire de Java la traduction d’une inscription dont l’original (c’est à dire) dire la pierre elle-même) avait été envoyée à Lord Minto et par celui-ci à ces terres en Ecosse Minto Stone oder Stone of Sanggurah.. Le fils de Lord Minto, Ministre d’Angleterre à la cour de Berlin, a eû la bonté de faire mouler cette inscription pour moi et j’en possède dans ce moment un plâtre parfaitement exact. Je desirerais bien savoir, si la société littéraire de Batavia est en possession d’un fac-simile, ou même d’une transcription en lettres latines de cette inscription? Dans ce dernier cas une copie de cette transcription serait d’un prise infini pour moi.

Je crains d’avoir commis dans la lettre que je Vous ai addresser addressée dernièrement, Mr., une énorme bévue que je me hâte bien de corriger dans la présente pour que Vous ne la preniez pas pour une grosse ignorance de ma part. Je crois Vous avoir écrit que le dixième volume des mémoires de Votre société renfermait une gravure, une transcription en lettres latines et une traduction Hollandaise de la pierreMeint vermutlich den Monolith von Plumpungan. que Monsieur Domis a fait transporter à SalatiyaVermutlich: Salatiga.. Je dictais ce passage de ma lettre de mémoire et sans avoir de volume à la main. J’ai remarqué dernièrement en revenant par hazard sur cette inscription que ce n’est pas une transcription de l’original qui est insirée dans le volume en question, mais bien une traduction en langue Malaie, très facile à comprendre. Si la transcription existait réellement dans les archives de la société je desirerais bien d’en avoir une copie.

Veuillez pardonner mes mon importunité s, Mr., et aggréer l’assurance réiterée de mes sentiments très-distinguées très-distingués .