A Monsieur Gericke,
Membre de la Sociéte
des arts et des sciences
de Batavia à Batavia
Tegel, ce 14 Aout, 1834.
J’ai pris la liberté de Vous écrire, Mr., il y a peu de temps. Mais j’ose assez
comte
compte
sur Votre indulgence
pour Vous addresser
encore
de nouveau
ces
lignes aujourdhui.
Vous Vous souvenez certainement, Monsieur, que le célèbre Raffles
rapporte
donne
dans son histoire de Java la traduction d’une inscription dont l’original
(c’est à
dire)
dire
la pierre elle-même)
avait été envoyée à Lord Minto et par
celui-ci à ces terres en Ecosse
[Minto
Stone oder Stone of Sanggurah](http://en.wikipedia.org/wiki/Minto_Stone).. Le fils de Lord Minto, Ministre d’Angleterre à la cour de
Berlin, a eû la bonté de faire mouler
cette inscription pour moi et j’en possède dans ce moment un plâtre parfaitement
exact. Je desirerais bien savoir, si la société littéraire de Batavia est en
possession d’un fac-simile, ou même d’une
transcription en lettres latines de cette inscription? Dans ce
dernier cas une copie de cette transcription serait d’un prise infini pour
moi.
Je crains d’avoir commis dans la lettre que je Vous ai
addresser
addressée
dernièrement, Mr., une énorme bévue que je me
hâte bien de corriger dans la présente pour que Vous ne la preniez pas pour une
grosse ignorance de ma part. Je crois Vous avoir écrit que le dixième volume des
mémoires de Votre société renfermait une gravure, une transcription en lettres latines et une traduction Hollandaise de la
pierreMeint vermutlich den Monolith von
Plumpungan. que Monsieur Domis a
fait transporter à SalatiyaVermutlich:
Salatiga.. Je dictais ce
passage de ma lettre de mémoire et sans avoir de volume à la main. J’ai remarqué
dernièrement en revenant par hazard sur cette inscription que ce
n’est pas une transcription de l’original qui est insirée dans le
volume en question, mais bien une traduction en langue Malaie, très facile à
comprendre. Si la transcription existait réellement dans les archives de la
société je desirerais bien d’en avoir une copie.
Veuillez pardonner
mes
mon
importunité s, Mr., et aggréer l’assurance réiterée de mes
sentiments
très-distinguées
très-distingués
.